Mardi le 20 octobre 2020, c’est la date de la première soutenance en doctorat en socio-anthropologie à l’université Nazi BONI de Bobo-Dioulasso. Le directeur de thèse et également l’infatigable travailleur pour l’anthropologie bobolaise, est membre du LACET: le professeur Patrice Toé.
Le nouveau docteur se nomme Nourou Barry et sa thèse est intitulée « Représentations et logiques sociales des acteurs locaux dans le cadre du projet Target Malaria à Bana au Burkina Faso ». Bravo au nouveau docteur. Et bravo à Patrice. Dans le jury on retrouve également notre collègue LACETien Coordinateur Burkina Faso, le prof. Ludovic Kibora. Plus d’info dans un article du lefaso.net ici.
Quatre membres du LACET – Dr. Siaka Gnessi, Dr. Amado Kaboré, Dr. Almamy Sylla et Dr. N’gna Traoré – ont été admis au grade de Maître assistant au Conseil Africain et Malgache pour l’Enseignement Supérieur (CAMES) en session 2020.
Siaka Gnessi est Chargé de recherche en sociologie du travail et des organisations. Amado Kaboré est Chargé de recherche en histoire sociale. Almamy Sylla est Maïtre assistant en anthropologie / anthropologie du développement. N’gna Traoré est Maïtre assistant en anthropologie / anthropologie du développement.
Dans le cadre des recherches de terrain sur la crise politique malienne, une enquête de terrain complementaire a été conduite en début octobre 2020 dans la ville de Sikasso – l’un des épicentres de la crise – par les anthropologues N’gna Traoré et Bintou Koné en collaboration avec le stagiaire géographe Sidy Diallo.
Depuis le déclenchement de la crise malienne en juin 2020 jusqu’à ce jour, des chercheurs du LACET travaillent sur le terrain, en ligne et sur les débats publics. Il s’agit d’une recherche engagée basée sur des recherches de terrain solides et continues.
Trois journées des travaux académiques intenses et stimulants à l’Institut des Sciences Humaines de Bamako dans le cadre du LACET. Les travaux se sont déroulés dans une ambiance conviviale malgré le sérieux des questions sur la table.
Du 14 au 15 septembre, l’équipe malienne s’est réunie pour travailler sur les rapports de terrain et les contributions de tout un chacun dans l’ouvrage en préparation.
Le 16 septembre un atelier de formation sur comment écrire un article scientifique a été animé par Sten Hagberg avec 50 participants. Le même jour, l’équipe a organisé un séminaire qui a attiré 70 participants sur la crise malienne en cours.
L’équipe était composée de Sten Hagberg, Baba Coulibaly, Bintou Koné, N’gna Traoré, Almamy Sylla, Fatoumata Camara et Yaouaga Félix Koné.
Depuis le déclenchement de la crise malienne en juin 2020 jusqu’à ce jour, des chercheurs du LACET travaillent sur le terrain, en ligne et sur les débats publics Ce séminaire a pour but de présenter les résultats préliminaires afin d’explorer les pouvoirs des urnes, de la rue et de la caserne au Mali actuel.
L’Institut des Sciences Humaines et le LACET organisent un atelier de formation mercredi le 16 septembre ?a 9h00 à Bamako, Mali. L’atelier sera animé par Sten Hagberg avec pour objectif d’appuyer les jeunes chercheurs à travailler sur leurs résumés pouvant aboutir à des articles à publier dans des revues. Les propositions de résumé doivent être envoyées au formateur au plus tard le 11 septembre 2020.
Cette activité du LACET s’inscrit pleinement dans la dynamique de renforcer la capacité des jeunes chercheurs à publier leurs travaux dans des revues à comité de lecture et de renommée. Pour avoir l’invitation en PDF, cliquez sur le lien.
Dans un entretien en anglais accordé à la Radio France Internationale, Sten Hagberg livre une analyse de la crise actuelle. Cette analyse se base sur les recherches collectives sur le terrain et en ligne par une équipe du LACET composée de Baba Coulibaly, Bintou Koné, N’gna Traoré, Yaouaga Félix Koné, Fatoumata Camara, Almamy Sylla et Ludovic Kibora.
While Malians have expressed widespread support for the military coup, it has been met with almost universal condemnation abroad. This paradox can be explained by the country’s security crisis, which has spilled over into neighbouring countries such as Burkina Faso and Niger.
“The security crisis in Mali since 2011-2012 has led to a situation whereby for the international community, the stability of Mali is key,” says the Uppsala University professor, referring to fears that Mali’s conflict is driving illegal migration to Europe.
“But on the other hand who is paying the price? It’s the Malian people. There are no schools that have opened in months if not years. The public health service is not working. Even the army has been lacking military equipment and these are the people who are fighting terrorist groups.”
For Hagberg, the international community has “invested everything in Keita” for the price of stability. It is a price that Malians are no longer willing to pay.
Cliquer sur l’image pour accéder à l’article et à l’entretien audio.
Sten Hagberg a commenté à la radio suédoise P1 Morgon la démission du président malien quelques heures seulement après que Keïta a rendu sa démission la nuit entre le 18 et le 19 août 2020: C’est pourquoi le président a été contraint de démissionner. La veille il avait aussi été interviewé par la chaine télévisée suédoise TV4 Live.
Sten Hagberg
Professor vid Institutionen för kulturantropologi och etnologi, Kulturantropologiska avdelningen
Foto. Mikael Wallerstedt
BILDEN ÄR FRIKÖPT AV UPPSALA UNIVERSITET
Dans un entretien accordé à l’organe de presse en ligne https://www.20minutes.fr, Bintou Koné a fait une analyse sur la démission du président malien la veille:
Les auteurs de la Note de Recherche 2020:1 à l’Hôtel Sissilis dans la ville de Léo au Burkina Faso en octobre 2018: Amado Kaboré, Ludovic Kibora, Siaka Gnessi (assis), Sten Hagberg, Mariatou Zongo (assise), Bintou Koné, Yacouba Cissao et Sidi Barry.